Retour au site monnaies-rares.com

 

Source : Ministère des Finances http://www.finances.gouv.fr/euro2002/concours.htm

[Entete du document] WIDTH=360 HEIGHT=97

Le concours de dessin pour les pièces de l'euro



Présentation du concours


C'est le 1er Janvier 2002 au plus tard que chacun d'entre nous possédera des pièces et des billets en euro. Mais auparavant il aura fallu produire d'énormes quantités de monnaie fiduciaire. On peut en juger pour le nombre de pièces à frapper : 9 milliards pour l'Allemagne, 6,5 milliards pour la France, 1,6 milliard pour la Belgique...

Pour déterminer les dessins de ces pièces et billets des concours ont été lancés, puisque l'on connaît désormais le nom de la monnaie unique, "l'euro" et de sa subdivision, le "cent". Les concours pour les pièces et les billets relèvent de deux autorités différentes.

Le concours de dessin pour les pièces en euro.

Jean Arthuis, ministre de l'Économie et des Finances, a lancé le 17 juin 1996 le concours destiné à choisir les gravures devant figurer sur les pièces de l'euro.

Les pièces de monnaie de l'euro seront au nombre de huit : 1 cent (1 centième d'euro libellé 1 euro cent), 2 cent (2 centièmes d'euro libellés 2 euro cent), 5 cent (5 centièmes d'euro libellés 5 euro cent), 10 cent (10 centièmes d'euro libellés 10 euro cent) 20 cent (20 centièmes d'euro libellés 20 euro cent), 50 cent (50 centièmes d'euro libellés 50  euro cent), 1 euro (environ 6,40 F) et 2 euro (environ 13 F).

Chaque pièce comprendra un revers (face sur laquelle figure la valeur faciale) commun à tous les pays membres de l'union monétaire européenne et une face (ou avers) qui sera, pour l'essentiel, propre à chaque pays.

Organisation du concours

Le concours, qui porte sur le choix des deux faces, donnera lieu à des sélections opérées par un jury présidé par le Ministre de l'Économie et des Finances.

En ce qui concerne la face commune, c'est-à-dire le revers, les trois meilleures propositions, retenues par ce jury participeront au concours européen devant aboutir au choix final. En ce qui concerne les faces "nationales", le jury aura la responsabilité du choix final parmi les projets présentés.

Ce concours est ouvert à tous les Français, domiciliés en France et à l'étranger, ainsi qu'aux étrangers domiciliés en France. Chaque candidat ne peut concourir qu'à un seul des concours euro organisés dans les quinze pays de l'Union européenne.

Les candidats devront remettre leurs projets de dessins le 15 octobre 1996 à minuit au plus tard. Le jury sélectionnera d'abord des dessins, puis se prononcera sur la base de maquettes en plâtre réalisées pour les dessins sélectionnés. Le concours est doté de prix, au niveau français comme au niveau européen.

Les résultats définitifs du concours seront rendus publics d'ici le 31 mai 1997. Les modalités de cette consultation sont exposées dans le règlement du concours. Pour le recevoir ou toute autre information complémentaire, les personnes intéressées doivent appeler le n° azur : 36 63 11 00 installé à cette occasion. En outre, une réunion d'information s'est tenue à la direction des Monnaies et Médailles, 11 quai de Conti 75006 Paris, le jeudi 27 juin à 14 h 30.

Thèmes du concours

1) Pour le revers, face commune à tous les pays de l'union monétaire européenne, trois thèmes au choix sont proposés :

Éléments d'architecture et motifs décoratifs :

Il s'agit, par exemple, des styles suivants :

Buts, symboles et idéaux de l'Union européenne.

Personnalités européennes

2) La face "nationale" de chaque pièce.

Elle est appelée à symboliser la France dans le cadre de l'Union européenne. Les dessins comporteront obligatoirement 12 étoiles disposées en cercle et entourant le motif central ainsi que la mention "République française" ou "RF".

Les dessins pourront s'inspirer de la liste des thèmes suivants, donnée à titre indicatif :

La monnaie unique européenne, l'euro, sera créée le 1janvier 1999. Sa valeur sera égale à celle de l'écu à cette même date. Toutefois, les billets et les pièces de l'euro n'entreront en circulation qu'à partir du 1er janvier 2002. Ils remplaceront alors les autres billets et pièces qui seront retirés de la circulation au plus tard le 1juillet 2002.


Dessins des pièces de l'euro


Présentation des faces françaises par Monsieur Jean Arthuis, ministre de l'Économie et des Finances, le 21 avril 1997


Les huit pièces de l'euro et leurs caractéristiques

Les pièces libellées en euro seront au nombre de huit:

Chacune des huit pièces de l'euro comportera une face commune à tous les pays de l'Union monétaire (le revers), où figurera la valeur faciale de la pièce exprimée en cent ou en euro et une face dite " nationale " dont le thème, propre à chaque pays, sera entouré de douze étoiles. Figurera sur la face française de chacune des pièces de l'euro la mention " République française " ou " RF ".

Les caractéristiques techniques des pièces de l'euro (nature des alliages, couleur des pièces, aspect de la tranche...) n'ont pas encore été définitivement arrêtées par le Conseil des ministres de l'Économie et des Finances de l'Union européenne (ECOFIN). Toutefois ces caractéristiques devraient en principe être les suivantes :

Par leurs caractéristiques techniques, par la qualité de leur gravure, par ce qui les différenciera entre elles et par rapport aux pièces actuellement en circulation, les pièces de l'euro présenteront le maximum de garanties contre la contrefaçon et seront d'une utilisation aussi pratique que possible pour le public (une attention particulière a été portée à leur reconnaissance par les malvoyants).

La planche graphique des quatre faces françaises


Le processus du choix des dessins des pièces

Jean Arthuis, Ministre de l'Économie et des Finances, a lancé le 17 juin 1996 un concours pour le choix de la gravure des pièces de l'euro.

Ce concours ouvert à tout concurrent de nationalité française ou résident en France était clos le 15 octobre 1996. L'objet de ce concours était d'effectuer une double sélection, en retenant des projets pour la face commune à tous les pays européens, portant la valeur de la pièce, et en choisissant la face nationale que comportera chacune des pièces.

Un jury unique pour la France, présidé par le ministre de l'Économie et des Finances, a eu la charge, à partir des projets des participants au concours, de décider du dessin pour la face nationale et de faire trois propositions par pièce pour les revers communs à tous les pays de l'Union monétaire.

Le choix des thèmes :

Pour le revers commun :

Pour la face " nationale " :

Les dessins de cette face devaient, en outre, obligatoirement comporter :

Le déroulement du concours :

La France est le seul pays d'Europe à avoir choisi d'ouvrir largement le concours de dessin en diffusant également le règlement de ce concours auprès de nombreux non-professionnels des arts graphiques. Au total 1 240 dessins ont été reçus par la Direction des monnaies et médailles.

Les réunions du jury

Le jury s'est réuni deux fois pour les revers communs à tous les pays. Dès la fin du mois de février 1997, 3 séries de maquettes en plâtre ont été sélectionnées et envoyées à Bruxelles pour participer au concours au niveau européen. Le choix sera effectué en juin 1997 par le Conseil des ministres de l'Économie et des Finances et le Conseil européen après sélection d'un jury européen placé sous la présidence de la Commission européenne.

Pour le choix de la face française, le jury a tenu trois réunions. Pour éclairer sa décision, il a souhaité faire tester les différents dessins auprès d'un échantillon représentatif de la population française par la société Ipsos.

La composition du jury

Le jury était présidé par Jean Arthuis, ministre de l'Économie et des Finances. Emmanuel Constans, directeur des Monnaies et Médailles, en était le suppléant et la Direction du Trésor était représentée par son directeur Jean Lemierre.

Le Sénat et l'Assemblée nationale étaient respectivement représentés par Denis Badre, sénateur des Hauts-de-Seine, conseiller général d'Ile-de-France, maire de Ville-d'Avray et Jean-Pierre Thomas, député des Vosges, conseiller régional de Lorraine. Le ministre de la Culture a désigné Olivier Kaepplin, inspecteur général à la Délégation aux arts plastiques, tandis que le ministre délégué aux Affaires européennes a désigné une jeune comédienne française, Irène Jacob.

Pierre Rodier, graveur général des monnaies, Raymond Corbin, membre de l'Institut, artiste-graveur et Emile Rousseau, artiste-graveur, 1er Grand Prix de Rome et graveur général des monnaies de 1973 à 1994 ont été choisis pour leurs qualifications techniques et artistiques.

Pour représenter les consommateurs le jury a fait appel à Christiane Scrivener, ancien secrétaire d'État à la Consommation, ancien commissaire européen et à Reine-Claude Mader, secrétaire général de la Confédération syndicale du cadre de vie, membre de la Mission exploratoire sur les modalités du passage à la monnaie unique. Enfin, a également participé au jury Georges Valance, journaliste à la Lettre de l'Expansion, auteur de " La Légende du Franc de 1360 à demain ", Editions Flammarion 1996.

Les dessins sélectionnés: thèmes et artistes

Le dessin : Une nouvelle Marianne...

Les personnes, interrogées dans le cadre de l'enquête, ont spontanément aimé ce dessin.

Le jury l'a retenu parce que Marianne est un symbole évident de la France, ancré dans les valeurs républicaines, l'humanisme et l'universalité. C'est un dessin qui traduit des valeurs fortes d'accueil et d'avenir.

Pour l'auteur, jeune femme qui aura 30 ans en l'an 2000, l'Europe est une évidence mais aussi une conquête. Elle a ainsi souhaité donner à sa Marianne, sous une douceur certaine, des traits volontaires pour que l'Europe soit solide et durable.

La rondeur et la souplesse dans la calligraphie de " RF " évoquent, pour l'artiste, le principe de liberté auquel est profondément attachée la France.

L'auteur : Fabienne Courtiade

Née en 1970 à Villeneuve-Saint-Georges.

Elève à l'École supérieure des arts et industries graphiques Estienne, elle a suivi également une formation à l'École Boulle.

Elle obtient le CAP de gravure en taille-douce en 1989 puis le diplôme des métiers d'art de l'École Estienne en 1991.

En 1990 la Société d'encouragement aux métiers d'art lui décerne le 2ème prix départemental de la formation aux métiers d'art.

Elle occupe de 1990 à 1995 différents emplois dans le métier de la taille-douce et effectue des stages informatiques en DAO.

En 1996, elle passe avec succès le concours de gravure à la Monnaie de Paris. Elle est la deuxième femme à avoir été recrutée par l'Atelier de gravure de cette institution.

Le dessin : Une nouvelle Semeuse...

La Semeuse créée par Oscar Roty à la fin du XIXe siècle est devenue un élément clé du patrimoine de la gravure monétaire française. Cette nouvelle Semeuse peut symboliser le rôle fondamental joué par la France dans la construction européenne. Selon son auteur, Laurent Jorio, cette Semeuse souligne que la France reste elle-même tout en s'intégrant dans l'Europe qu'elle a contribué à bâtir.

Le graphisme choisi se veut à la fois moderne et intemporel. Cette " femme en marche " est riche de messages positifs tels que l'espoir, la liberté et la générosité ; elle a particulièrement séduit les plus jeunes des personnes interrogées.

L'auteur : Laurent Jorio

Né en 1973 à Bouaké (Côte-d'Ivoire).

Il est diplômé en 1989 du Cambridge Proficiency en 1990 du baccalauréat international de Genève et 1991 du baccalauréat français. A fait des études de commerce international, de design et de communication visuelle.

Il parle plusieurs langues européennes et a longuement séjourné à l'étranger (Afrique de l'Ouest, Etats-Unis, Canada, Europe du Nord et de l'Est).

Travaille depuis 1991 dans différentes sociétés.

Le dessin : Le thème de l'arbre

L'Arbre est le symbole de la vie, de la nature, de l'unité, de la pérennité, de la croissance et de la liberté.

L'auteur a pensé que cette symbolique pouvait être celle d'une France dont les racines et les branches tournées vers les étoiles de l'Europe raconteraient l'Histoire et témoigneraient de son ouverture et de son essor.

Ce thème, qui a obtenu l'approbation de beaucoup, a été retenu par le jury pour le sens qu'il porte en lui-même comme pour sa qualité artistique.

Pour l'auteur, l'arbre est le sujet idéal pour illustrer la devise française " Liberté, Egalité, Fraternité ".

L'auteur : Joaquin Jimenez

Né en 1956 à Saumur, il est issu d'une famille d'artistes-peintres, de dessinateurs et de musiciens : un univers qui n'est sans doute pas étranger à sa vocation artistique qui le conduira à l'École des Beaux-Arts après des études de lettres. Il a suivi également des cours dans une école de publicité.

Après avoir par deux fois travaillé avec la Monnaie de Paris, il renouvelle sa collaboration avec elle en 1990-1991, puisqu'il réalise six des dix monnaies de collection de la série " 16e Jeux olympiques d'hiver d'Albertville et de Savoie " puis, en 1994, les trois premières pièces de la série " Centenaire du mouvement olympique " : Le Lanceur de Javelot, le Discobole et l'Archer.

En 1996 il obtient trois premier prix au concours pour la réalisation des monnaies de collection officielles de la 16e Coupe du Monde de Football.

Expose en France comme à l'Étranger.

Il est actuellement directeur de la création dans une société saumuroise et simultanément artiste libre depuis 1993. Il est déjà considéré comme un grand créateur français de monnaies contemporaines.

La fabrication des pièces, un enjeu industriel

Conformément au scénario du passage à l'euro adopté en décembre 1995 par le Conseil européen de Madrid, le 1er janvier 2002 au plus tard, tous les citoyens des Etats membres participant à l'Union monétaire européenne pourront effectuer leurs achats quotidiens avec des pièces et billets libellés en euro. La nouvelle monnaie fiduciaire européenne remplacera les autres pièces et billets, qui seront rapidement (en moins de six mois) retirés de la circulation et perdront leur cours légal.

Pour opérer cette mutation, les besoins d'ici la fin de 2001 ont été estimés pour la France à 6,6 milliards de pièces nouvelles, soit 65 % des quantités actuellement en circulation. Après 2001, ce premier stock devra être complété à hauteur d'environ 10 milliards de pièces au total.

En application du traité de Maastricht, le droit d'émettre les pièces continuera à relever des gouvernements et ne sera pas de la compétence, comme dans le cas des billets, de la banque centrale européenne. En France, c'est la Direction des monnaies et médailles qui est chargée de fabriquer les nouvelles pièces de l'euro.

La fabrication et le stockage

Dès la fin juin 1997, à partir des maquettes en plâtre retenues dans le cadre du concours de dessin et de gravure organisé aux niveaux national et européen, la Direction des monnaies et médailles procédera à la gravure des matrices de référence pour la frappe des pièces. C'est un travail qui requiert les plus hautes compétences et qui sera effectué à l'Atelier de gravure de La Monnaie sous la direction du graveur général des monnaies. Le degré de perfection de ce travail contribue efficacement à la lutte contre la fausse monnaie : plus les vraies pièces sont d'une qualité de gravure élevée, plus les imitations sont faciles à repérer et donc à éliminer.

Au début de 1998, dès que la France aura été officiellement sélectionnée pour participer à l'Union monétaire européenne, la frappe proprement-dite commencera. C'est dans son usine de Pessac, près de Bordeaux, que la Direction des monnaies et médailles réalisera :

Il faudra aussi, dès la fin de 2001, retirer de la circulation environ 10 milliards de pièces, les trier, les stocker, les fondre pour en recycler le métal. En termes de coûts, ce recyclage devrait permettre de couvrir environ la moitié de la valeur métal des nouvelles pièces.

Un enjeu industriel historique

La fabrication des pièces de l'euro, qui porte au total sur 70 milliards de pièces pour les quinze Etats membres de l'Union européenne, ne connaît aucun précédent d'une telle ampleur. C'est pour la Direction des monnaies et médailles un défi qu'elle est fière de relever.

Pour se préparer, cette entreprise industrielle et commerciale, direction du ministère de l'Économie et des Finances dotée d'un budget annexe qui lui assure l'autonomie financière, et qui emploie près de 1 000 agents sur ses sites de Paris et de Pessac, a élaboré en 1996 un plan pluriannuel d'entreprise , " Monnaie 2000 ".

Ce plan est destiné à organiser la fabrication des pièces de l'euro et à assurer la compétitivité de l'entreprise pour en faire, au-delà de 2002 et de la frappe du premier stock de l'euro, l'un des opérateurs les plus performants au monde dans son domaine.

Entre 1996 et 1998, la production annuelle de l'usine de Pessac va tripler, passant de 850 millions de pièces en 1996 à 2,5 milliards en 1998, avec un palier intermédiaire de 1,5 milliard cette année pour constituer des réserves de francs afin de se consacrer essentiellement, à partir de 1998, à la fabrication de l'euro.

La mise en oeuvre du plan " Monnaie 2000 " tel qu'il a été approuvé par le ministre de l'Économie et des Finances le 15 novembre 1996 repose notamment sur les éléments suivants :

Il est clair que de la fabrication des pièces de l'euro dans le cadre de " Monnaie 2000 " représente pour la Monnaie de Paris un grand défi économique et industriel qu'elle saura relever.

Cette réussite tiendra à la qualité de la mobilisation de l'ensemble du personnel sur les objectifs à atteindre, tant en interne qu'avec ses partenaires extérieurs, et constituera un atout décisif pour l'avenir à long terme des Monnaies et Médailles mais aussi pour la pérennité des métiers de la monnaie dans un environnement de concurrence internationale croissante.

Calendrier de la communication sur l'euro

Le Conseil des ministres a adopté le 30 octobre dernier le plan de communication du Gouvernement sur l'euro, destiné à préparer et familiariser l'opinion publique à l'arrivée de l'euro, dont la mise en œuvre a été confiée au ministère de l'Économie et des Finances en liaison avec le Service d'information du Gouvernement.

Les sondages réalisés dans le cadre de l'Observatoire de l'euro démontrent une adhésion majoritaire des Français à la mise en place de l'euro et une crédibilité renforcée du processus . On observe en parallèle une montée de l'inquiétude de nos concitoyens, sur les conséquences pratiques notamment.

D'où le besoin d'une information pédagogique articulée autour des conséquences concrètes et du calendrier de l'euro et adaptée à chaque catégorie de public. La communication vise donc à donner à tous les informations nécessaires à l'adaptation de leur comportement et à mobiliser les relais d'information en les invitant à se préparer à l'arrivée de l'euro tout en les incitant à informer leurs publics.

La stratégie de communication sur l'euro s'inscrit donc dans la durée et prévoit plusieurs phases auxquelles est associée une communication adaptée, dont la mise en œuvre relèvera du centre national d'information sur l'euro créé au sein du ministère, en liaison avec le Service d'information du Gouvernement:

Pendant la période de sensibilisation, jusqu'à l'établissement définitif au cours du premier semestre 1998 de la liste des Etats membres qui feront partie dès le 1er janvier 1999 de la troisième phase de l'Union économique et monétaire et utiliseront l'euro, il faut poursuivre la mobilisation des relais économiques, sociaux et administratifs, et mettre à la disposition de tous les Français, une information pratique et concrète sur le calendrier et les modalités du passage à l'euro.

C'est pourquoi sont prévus cette année :

Pour ce qui concerne le grand public, une campagne média (télévision, etc.) couplée à la diffusion d'une brochure grand public concrète et pédagogique sur les modalités, le calendrier et les conséquences du passage à l'euro qui sera lancée début juin. Elle sera liée à l'installation d'une plate-forme téléphonique de renseignements sur l'euro mise à la disposition du public:

L'année 1998 constituera une étape importante puisque seront connus les pays participant à la troisième phase d l'union économique et monétaire, et l'euro deviendra une réalité proche aux yeux des Français.

La communication devra donc informer le grand public sur les conséquences économiques, sociales et monétaires de l'arrivée de l'euro. C'est l'objectif de la campagne média sir les " bénéfices de l'euro ", en novembre et décembre 1998.

Elle s'attachera à présenter en outre le fonctionnement et les changements introduits par l'euro au 1er janvier 1999, et à expliquer le délai de trois ans séparant cette date de l'introduction des pièces et billets en euro, au 1er janvier 2002.

Par ailleurs, les actions en direction des milieux professionnels seront renforcées afin de faciliter leur préparation à l'échéance du 1er janvier 1999, notamment pour les PME/PMI, les artisans et les commerçants.

Par ailleurs, au sein du Comité national de l'euro, a été créé un groupe communication présidé par M. Philippe Auberger, rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale. Ce groupe, plus particulièrement chargé de l'échange d'informations et de l'harmonisation des actions de communication pendant toute la période du passage à l'euro aura pour but tout à la fois de permettre aux pouvoirs publics de recueillir les avis des opérateurs directement concernés, de mobiliser tous les relais d'information qui souhaiteront travailler ensemble, et de donner le cadre indispensable à la bonne coordination des efforts de tous.


© Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie - 11/1997

 Retour au site monnaies-rares.com